Continuation des amours ronsard
Introduction :
Ce poème est le poème 7, extrait de La continuation des amours, recueil dédié à Maire Dupin, paysanne de Bourgueil, (ville d’Anjou, région d’Anger).
Ce tournant est un tournant dans l’écriture de Ronsard car il prend ses distances avec Pétrarque (style et thème).
Il était adapté à la mode italienne. Ici, le poète prend le contrepied de l’idée de l’idée que l’amour est une quête douloureuse. Nous montrerons que, en tant que disciple d’Horace, Ronsard propose un plaidoyer (défense écrite ou orale d’une opinion) épicurien en faveur de l’amour.
Nous verrons tout d’abord que Ronsard propose une entreprise de convictions véhémentes. Nous traiterons ensuite la question du tableau sensualiste de l’amour nourri d’une philosophie épicurienne. Nous terminerons par voir que l’amour est un besoin existentiel. I) Une entreprise de convictions véhémentes (fortes)
Les visées sont de convaincre le lecteur et Marie que celle-ci doit l’aimer.
1°) Le sonnet
Le sonnet se décompose en différentes parties, ce qui permet de souligner la progression du discours. Ici ce sont les 3 strophes qui soulignent la progression. Permet de rendre son discours très construit.
2°) Un raisonnement déductif fondé sur l’anagramme
Marie est l’anagramme d’aimer= premier argumente de Ronsard. Répétition de AIMER, ce qui souligne cet argument. Assonances [é] + allitérations [m]= répétitions phoniques qui souligne aussi cet argument.
Ronsard propose un raisonnement déductif, id qu’il part d’une idée générale et appliquée sur un cas particulier: v2 « Aimez moi donq Marie »
Postulat de départ : toutes les femmes dont le nom est l’anagramme d’aimer doivent aimer (c’est la proposition générale de son raisonnement).
Il arrive ensuite à la conclusion que comme Marie est l’anagramme d’aimer, que la Marie de Ronsard doit l’aimer.
3°) La posture du lecteur
L’auteur utilise l’impératif qui est le mode de l’injonctif= il