Continent plastique
En 1997, durant une compétition nautique en plein milieu du Pacifique, Charles Moore, un navigateur et océanologue à découvert un 7ème continent : celui du plastique. Le « continent plastique » se définit comme une zone en pleine mer du Pacifique nord, ou les débris s’empilent sous l’effet des courants, entrainant de gigantesques plaques de plastique totalisant un poids de 3,5 millions de tonnes et jusqu'à 750 000 débris par km².
Aujourd’hui, mondialisation oblige, le phénomène de pollution ne cesse d’accroître, lié à la surconsommation et au non respect de l’environnement (tri des déchets pour recyclage du plastique). Pour exemple, 3 jours à Los Angeles correspondent à 30 000 tonnes de déchets plastiques qui finiront dans les océans.
Prévenant majoritairement d’Asie et de l’ouest de l’Amérique, la pollution dégrade notre écosystème, poissons et oiseaux marins ne peuvent plus se nourrir correctement sans avoir l’estomac rempli de plastique, mais plus grave encore, la décomposition du plastique créant de petites particules contamine l’ensemble des animaux qui peuplent notre océan.
Toute la chaîne alimentaire est alors touchée, nous plaçant ainsi en haut de la barre, avec des dangers liés à la consommation des produits de Ta mer.
Plusieurs initiatives au niveau mondial, international et national visent à protéger les océans contre les déchets marins. La plus importante organisation initiative reste la MARPOL (Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires).
Charles Moore à fondé aussi son propre institut en 1994, Algalita, visant à étudier et à lutter contre cette pollution de la faune et la