Conséquences turquie dans l'ue
Système étatiste et protectionniste jusque dans les années 1970, l’économie turque est devenue en l’espace de trois décennies une économie ouverte et dynamique avec des taux de croissance moyens de 7 %, entre 2002 et 2008.
Parallèlement, le montant des investissements directs étrangers qui était de 1,1 milliard de dollars en 2002, a atteint, dans la même période 22 milliards de dollars.
Pour l’heure, la Turquie se classe au 15e rang mondial des économies et, constituant la sixième plus grande économie européenne, elle représente un marché de 70 millions de consommateurs avec un PIB qui atteint 670 milliards d’euros – reposant pour moitié sur le commerce extérieur – et un PNB qui représente 40% de celui des dix nouveaux Etats membres de l’Union européenne (UE).
La structure des échanges commerciaux entre la Turquie et les pays de l’Union Européenne, notamment avec la France, présente désormais de fortes ressemblances avec la structure commerciale des échanges entre les pays industrialisés. Les industries de l’automobile, des accessoires d’automobile, du textile, de la mécanique, de la chimie, de l’électricité et de l’électronique, ainsi que d’autres secteurs industriels majeurs représentent en 2008 environ 4,2 milliards d’euros des exportations de la Turquie vers la France, ce qui correspond à 95% du chiffre total. Dans la même perspective, les produits industriels représentent environ 5,9 milliards d’euros des exportations de la France, soit 98% du total des exportations, vers la Turquie.
De plus, la Turquie comme lien entre plusieurs groupes de pays différents, à la fois par leurs structures politiques, économiques et culturelles. On peut aussi parler du fait que le boom économique turc repose largement sur une main d’oeuvre jeune et qualifiée (30% de la population active a au moins le niveau du Bac), et sur sa situation