Consumérisme scolaire et démocratie
1. Introduction
Dans le texte: « École et société les paradoxes de la démocratie », l’auteur observe si nous pouvons parler de consumérisme dans le contexte de la scolarisation. D’après elle, il est maintenant possible dans notre société de dire que nous sommes des consommateurs de l’éducation, car du moment où il y a émergence d’une offre et d’une demande, il s’ensuit la création d’un marché. Elle définit tout d’abord un consommateur comme une personne qui se procure les biens ou les services qu’il désire sur un marché et le terme consumérisme est défini dans ce même sens comme étant le comportement des consommateurs compétents qui recherchent ce qui leur convient le mieux tant du point de vue du coût que de la qualité, et développent à cette fin des stratégies collectives ou individuelles. Pour traiter le terme de consumérisme dans le sens des utilisateurs de l’institution scolaire, l’auteur applique deux conditions qui doivent être remplies pour que la notion continue à avoir un sens. La première étant la présence d’une demande d’école et la deuxième, un marché qui peut satisfaire cette demande.
2. La constitution d’une demande
L’auteur retrace son raisonnement en regardant premièrement le contenu donc la constitution d’une demande d’école. D’après elle, il y a une diversité du contenu, car le publique a différentes raisons pour s’éduquer. C’est pour cette raison que le marché doit savoir et comprendre ce que désire le consommateur. Le texte aborde les faits et l’évolution de l’histoire pour expliquer le développement de la demande de l’éducation, car c’est seulement dans l’histoire récente qu’il y a eu une croissance importante de la demande. Avant, il y a avait seulement une minorité qui valorisait l’éducation. Le besoin d’une éducation pour un ouvrier ou un paysan, par exemple était minime. Dans le temps, l’éducation avait surtout comme but la transmission de la culture. C’est seulement au XX siècle qu’on aperçoit une