constructivisme
La théorie constructiviste qui prend de plus en plus d’importance dans la littérature théorique des relations internationales est apparue à la fin des années 1980, au moment où disparaissait le mur de Berlin et le communisme soviétique. Nicolas Onuf fut le premier à l’utiliser dans son livre 'World of our making' et reprenait les anciennes critiques du réalisme qui ne pouvait pas expliquer les changements car ils étaient indépendants de l'Histoire. Le réalisme ne prenait pas en compte, pour ces personnes, l'intersubjectivité ( la communication entre deux sujets) : par exemple, le dénouement de la crise des missiles de Cuba était lié au développement d'arrangements mutuels. Les constructivistes préféraient ainsi la notion d'agent (et donc d'interaction) à celle de structure pour expliquer les phénomènes.
Le constructivisme naît en opposition aux théories matérialistes et individualistes dominantes jusque là.
Le constructivisme est né et s’est développé dans d’autres disciplines que la science politique, essentiellement la sociologie et la philosophie. Dans ces matières, il est donc appelé constructivisme social, et se définit comme la construction sociale de la réalité. Il voit donc la réalité de la société et les phénomènes sociaux comme des éléments 'construits', par des acteurs ou/et des institutions. Ce constructivisme social a été adapté aux relations internationales pour mieux comprendre les évolutions de la politique mondiale. Premièrement, cette étude va définir le constructivisme et ses idées principales, pour ensuite l'appliquer à l'analyse de la politique internationale, et enfin étudier les critiques de cette théorie constructiviste.
La théorie constructiviste est une théorie sociale pour expliquer la théorie de la politique internationale et met l’accent sur le contexte social, l’intersubjectivité et la nature constitutive des règles et des normes. Pour le constructivisme, les