Conscience-inconscience
INTRODUCTION : Avoir conscience de nos actes c’est agir en pleine connaissance de cause (= savoir pourquoi on le fait et quelles seront les conséquences). C’est se rendre compte de ce qu’on fait. Par contre, agir sans avoir conscience de ses actes c’est agir machinalement. Avoir un comportement inconscient, c’est agir sans réfléchir. Perdre conscience, c’est perdre le contact avec la réalité. Avoir conscience politique, c’est être capable de prendre position dans le débat politique.
Dans ces expressions, le mot conscience désigne une forme de savoir ou de connaissance qui accompagne les actes.
Ici, la conscience c’est la faculté de se représenter des idées, des objets. Avoir des remords de conscience, avoir mauvaise conscience c’est éprouver un sentiment de culpabilité pour une faute commise. Parfois pour l’éviter on cherche se donner bonne conscience.
Dans ces expressions le mot conscience désigne la capacité a distinguer le bien et le mal.
Donc il y a 2 grands sens du mot conscience :
Le savoir, la faculté de se représenter quelque chose. La faculté de porter des jugements de valeur sur ce qui est juste, injuste, bien, mal. C’est ce qu’on appel la conscience morale.
Si avoir conscience de quelque chose c’est se représenter quelque chose, cela signifie qu’il y a un sujet qui se représente un objet.
=>Donc la conscience c’est la mise en relation d’un sujet et d’un objet, c’est-à-dire d’une réalité subjective (= pensée, sentiments, souvenirs, souhaits, etc.) et d'une réalité extérieure (= perçue par les sens).
Étymologiquement, la conscience signifie « accompagné de savoir »
(con scientia) cum + scientia = avec savoir
=> La conscience serait donc la faculté d’ajouter un fait le savoir ou la connaissance de ce fait.
DEFINITIONS :
Le doute hyperbolique : douter de toute la réalité, donc radicalisation du doute qui devient excessif. Le malin génie : hypothèse