Conscience - fiche philosophie terminale s
Peut-on définir le sujet comme conscience de soi ?
Introduction - position du problème :
La conscience de soi c’est : - le point de départ de toute connaissance (Rabelais : «Science sans conscience n’est que ruine de l’âme»). - le support de toute identité (personnalité psychique est continue au cours de la vie) - le guide de tout jugement moral (ex: Kant «loi morale» dictée par la conscience qui est définit comme «instinct divin») ==> Un sujet sans conscience de soi est dans sans connaissance, identité et jugement moral. Objections : - La conscience ne donne aucun objet de connaissance, il faut entrer dans le champ objectif (≠champ subjectif, ref. au sujet) pour sortir du «je pense donc je suis». - La personnalité se passe souvent dans l’inconscience (sommeil, psychose, coma) est n’est donc pas uniquement fondée sur la conscience. - Le sujet ne juge pas qu’avec sa conscience mais aussi en fonction de l’état et des sentiments, le discernement moral n’est pas toujours présent. Comment la conscience de soi peut-elle être à la fois point de départ de toute connaissance de l’Homme et faire obstacle à la véritable science sur l’Homme ?
I.
a.
«Je suis une chose qui pense», Descartes.
La conscience, saisie immédiate de la pensée
- Identité de la conscience et de la pensée «La conscience de soi définit l’Homme comme sujet pensant», Descartes. Conscience de soi = retour de la pensée sur l’Homme entrain de penser. M. Heidegger déclare que la pensée s’aliènerait sur le progrès technique, il manipule tout et fait évoluer le «cogito ergo sum» en «cogito me cogitarme». - La conscience rentre dans la définition de l’identité Dans les Méditations Métaphysiques, Descartes déclare :
«Par nous «Par nous
le nom de en soyons le nom de en soyons
la pensée, j’entends tout ce qui est en nous de telle sorte que immédiatement conscient». la pensée, j’entends tout ce qui se fait en nous de façon que conscient et pour autant que nous en avons