Conformisme
Le conformisme peut être source de bonheur
Le conformisme peut être dû à plusieurs raisons :
- On peut se conformer par complaisance, le conformisme devient alors utilitaire, il n'atteint pas les croyances profondes de l'individu mais lui permet seulement de ne pas se faire remarquer, ni d'avoir de problèmes.
- On peut se conformer par identification, on se conforme parce qu'on s'identifie à ce groupe et que l'on veut plaire à ses membres, son enjeu est l'acceptabilité sociale.
- On peut se conformer par intériorisation, le point évoqué par la majorité est alors intériorisé au point que l'individu, convaincu par ce qu'il a vu ou entendu, n'a pas l'impression de se conformer mais d'adhérer de son plein gré. C'est notamment quand la majorité a une haute crédibilité que ce type de conformisme se développe.
" La formule de l'homme heureux de demain, ce sera le conformisme." Jean Cazeneuve en 1966 dans "Bonheur et civilation".
Traditionnellement, notre identité est assurée par un sentiment d’appartenance à des groupes sociaux plus ou moins larges. Les groupes d’appartenance sont variables culturellement et historiquement : clans, castes, classes sociales, nations, régions, villes, quartiers, villages, communautés religieuses, communautés ethniques... Le fait de se sentir bien chez soi ou à l’école, le fait de se sentir utile au groupe et solidaire des autres constituent des indicateurs du sentiment d’appartenance d’une personne.
Le sentiment d’appartenance est généralement pluridimensionnel : groupe social, groupe religieux, groupe sexué, groupe ethnique, groupe professionnel ... C'est un processus interactif par lequel les individus sont inter reliés et se définissent en rapport les uns avec les autres en fonction de champs d’intérêts et d’affinités.
L’appartenance sociale est une aspiration essentielle de l’humain. Elle lui procure un effet de reconnaissance et constitue un élément de son identité.