Concurrence pure et parfaite
Modèle théorique qui a un caractère normatif et qui s’applique au marché. Pour les économistes néoclassiques, c’est un "idéal à atteindre".
Elle repose sur cinq critères :
- Atomicité : un grand nombre d’offreurs et de demandeurs de petite taille par rapport au marché.
- Homogénéité : les produits sont identiques et substituables ; on ne peut donc faire de la concurrence par les produits ou par les marques.
- Fluidité du marché : liberté d’entrée et de sortie sur le marché ; il n’y a donc pas de contraintes institutionnelles.
- Transparence du marché : l’information ne peut pas être source de pouvoir sur le marché.
- Mobilité des facteurs de production : les agents économiques disposent du travail et du capital en fonction de leurs besoins
La concurrence
La concurrence dans nos sociétés est présente partout ; dans la vie professionnelle, la vie sportive ou la vie amoureuse. Elle met les hommes en situation de se mesurer les uns aux autres. Mais les armes dont ils disposent et les contraintes qu'ils rencontrent varient avec leurs activités.
Dans la vie économique, certains sont parfois tentés de s'y soustraire ou de fausser les règles du jeu. Il importe alors à l'État de bien fixer les règles de la concurrence et de condamner ceux qui utilisent des pratiques déloyales ou interdites.
Pour l'économiste, la concurrence présente deux aspects :
- Le premier aspect considère la concurrence comme l'ensemble des entreprises concurrentes d'une entreprise donnée, c'est-à-dire toutes celles qui sont présentes sur le même marché avec le même produit. - Le second aspect décrit la concurrence comme un état permanent de compétition, de confrontation entre offreurs et demandeurs, indispensable au bon fonctionnement du marché. C'est cet aspect qui est développé ci-dessous, dans l'étude de la concurrence pure et parfaite.
La concurrence pure et parfaite
La concurrence pure et parfaite est un modèle