On parle d’illettrisme lorsqu’une personne bien qu’ayant suivie une scolarité, n’a pu acquérir une maitrise suffisante de l’écriture, de la lecture et du calcul.

J’exposerai les conséquences de ce problème puis j’expliquerai en quoi il est difficile de connaître l’ampleur de ce phénomène.

En France, 2 500 000 personnes sont illettrées. Une enquête de l’INSEE en partenariat avec ANLCI (Agence Nationale de Lutte Contre l’Illettrisme) réalisée en 2012 indique que 7% des personnes âgées de 18 à 65 ans sont illettrées.

Ces personnes rencontrent des difficultés tant dans leur vie quotidienne que dans leur vie professionnelle; les conséquences sont multiples.

Dans notre société ultra informatisée la non maitrise de la lecture est handicapante tant le recours à l’écrit est de plus en plus nécessaire voire indispensable.

En effet, comment communiquer, échanger, se déplacer, retirer de l’argent, s’orienter, envoyer un courrier électronique, faire ses courses ou encore accompagner ses enfants tout au long de leur parcours scolaire lorsque l’on ne maitrise pas les notions fondamentales que sont la lecture et l’écriture. Il s’agit d’actions simples que l’on accomplit sans même y réfléchir, mais ces « petites » actions du quotidien représentent un véritable défi pour ces femmes et ces hommes.

Par ailleurs, les exigences professionnelles sont en constante augmentation ,même si 50% des personnes concernées par l’illettrisme sont salariées il leur sera sans doute difficile d’acquérir de nouvelles compétences ou de se former afin d’évoluer au sein de leur entreprise.

Enfin, il est quasiment impossible de trouver un emploi, lorsque l’on est illettré. Ces personnes sont donc davantage confrontées au chômage et à la précarité.

Ces situations entrainent des sentiments d’isolement, d’exclusion de la vie sociale, culturelle professionnelle et économique.

L’ampleur de ce phénomène de société est difficilement quantifiable.

En effet, l’illettrisme