Compétitivité
2008.
La Tunisie a émergé de la récession économique mondiale et de la crise financière relativement indemne. Les performances macroéconomiques de ces dernières années ont été caractérisées par une croissance solide, une inflation faible, et un compte budgétaire sain. La dette extérieure a été maintenue à des niveaux gérables. Le PIB réel a augmenté de 3,1% en 2009 et on prévoit une croissance légèrement supérieure à 4% pour 2010-11. La reprise graduelle dans la zone euro devrait accroître la demande pour les produits tunisiens et contribuer au redressement du secteur du tourisme.
1. Une croissance soutenue et des politiques prudentes
Selon le FMI, « ce résultat positif est dû en grande partie au programme de reformes entreprises au cours des dernières années ainsi qu’à l’adoption de politiques macroéconomiques prudentes, qui ont permis aux autorités d’être en mesure d’atténuer l’impact de la crise avec des politiques d’appui judicieuses ».
Les liens commerciaux étroits de la Tunisie avec la zone euro ont exposé son économie aux effets de la récession en Europe. La croissance du PIB réel a ralenti de 4,6% en 2008 à 3,1% en 2009, reflétant principalement une forte baisse des exportations des produits manufacturés vers l'Europe occidentale. Cette baisse est partiellement compensée par la forte croissance agricole suite aux conditions climatiques favorables et une croissance soutenue dans les secteurs minier et énergétique.
La baisse du tourisme provenant de l'UE a été compensée par de plus fortes entrées des pays voisins (notamment la Libye). L'inflation a diminué d'une moyenne de 5,0% en 2008 à 3,7% en 2009, favorisée par des