Compétition intraspecifique
I-Introduction
Dans cette expérience, on se propose d’étudier l’impact de deux facteurs différents sur la croissance des végétaux. En effet, on tentera de vérifier s’il existe bien des interactions entre les individus d’une même espèce qui partagent un même espace (et donc ressources) mais aussi déterminer quel peut être le rôle sur les végétaux de cet animal enfouisseur qu’est le vers de terre et qui représente à lui seul la 1ere biomasse animale terrestre.
II-Hypothèses :
Pour les végétaux, on peut supposer qu’il existe une lutte pour l’espace, l’eau, la lumière, les nutriments et autres ressources. On peut donc parler d’une possible compétition entre individus d’une même espèce, autrement dit de compétition intraspécifique. Ainsi, on peut prétendre que plus la densité est forte et plus les effets de cette compétition seront marqués. On pourrait émettre aussi l’hypothèse que certains individus obtiendront un meilleur rendement que d’autres du fait de son génotype.
Quant aux vers de terre ou «Lumbricina » , du fait de son activité dans les sols, ils devraient permettre une meilleure aération des sols et infiltration des liquides permettant ainsi une amélioration de la croissance végétale. En effet, en creusant des galeries les vers permettraient alors aux racines de s’étendre et de capter plus facilement gaz et liquides nécessaires au développement de la plante. Peut-on aussi envisager que le vers modifierait les propriétés chimiques du sol ?
Par conséquent, du fait de la compétition intraspécifique on devrait observer une diminution de la germination et de la biomasse végétale. Cependant, via les effets des vers de terre qui permettent une meilleure nutrition et donc une possible augmentation de la biomasse.
On aurait donc une sorte de balance entre les deux facteurs en jeu, mais est ce que les effets des vers ne sont alors que positifs pour les végétaux ? De plus, la compétition intraspécifique sera-t-elle réellement marqué à