Compte-rendu
DUBY, Georges, Dames du XIIe siècles, t. 3, Eve et les prêtres, Paris : Gallimard, 1996, pp. 91-145.
Il s’agit ici d’un extrait de livre (le troisième tome d’une œuvre plus large) écrit par Georges Duby. Il nous parle surtout des dames françaises et non des femmes durant le Moyen-âge central.
Dans ce texte, l’auteur nous présente l’image que les hommes d’Eglise ont des femmes. Donc, il s’agit d’un regard purement masculin et clérical, qui se fait à travers des lettres et de sermons ce qui est assez particulier.
Cet extrait se divise en cinq parties, les trois premières possèdent la même structure et chacune parle à un public différent.
Dans la première partie, la femme est représentée comme inférieure à l’homme, nous en avons la preuve avec la tutelle masculine sous laquelle elle est placée. De ce fait, elle ne possède pas la propriété de son corps. Georges Duby nous explique également la place que celle-ci doit occuper dans la société, on peut voir que selon les prêtres, la femme est un être dépourvu de qualité. Ici l’accent est placé sur les capacités intellectuelles des femmes de haut rang, quand celles-ci se trouvent obligées de reprendre le pouvoir. Si une femme présente des qualités comme l’intelligence, selon les évêques, elle le doit à la grâce divine car il s’agit de qualités exclusivement masculines.
La seconde partie concerne les religieuses. Il y a deux catégories de religieuses, les vierges ainsi que les autres, ce qui nous montre qu’il y a une certaine hiérarchie car les hommes d’Eglise prônent la virginité. Mais certaines femmes ne peuvent se soumettre à la chasteté car leur rang leur impose le mariage. Vers 1180, une rupture se produit, les prêtres montrent le Christ comme un homme un vrai. Ils offrent aux religieuses (vierges) des noces avec Jésus qui leur permettent ainsi de céder au plaisir charnel. De ce fait, ces femmes peuvent maintenant fournir de l’aide aux futurs maris qui vont passer dans