Compte rendu
(la vie après la mort)
Dissertation
La vie après la mort
L’homme est un penseur. Et tout bon penseur se pose des questions par rapport à son entourage. Parmi la panoplie de questions qu’il se pose, des questions philosophiques émergent du lot, bien évidemment. La plus «commune», si je peux me permettre est «Est-il vrai de dire qu’il y a une vie après la mort?». Il y a bien sûr plusieurs perspectives vis-à-vis le sujet; pour, contre, indécis, bref, les opinions divergent. Il y a trois types de réponses possibles à la question difficile, mais criante, du sens de l’existence : les réponses religieuses qui lient l’existence humaine à quelque puissance supérieure ; les réponses séculières plus récentes qui, sans contester l’existence d’une transcendance, misent davantage sur le bonheur humain ; les réponses multiples de ceux qui affirment que la vie n’a pas de sens et qu’elle est absurde. On retrouve principalement les religions parmi ceux qui se disent «pour», les «contres» sont souvent athées et les indécis sont nombreux. Il est vrai qu’habituellement un bon écrivain arrive à nous faire adhérer aux idées qu’il défend. Ce texte va donc traiter de la vie après la mort, sous les aspects de la religion, de la science, de l’athéisme et des indécis.
Thèse
Premièrement, le tabou du sexe a fait place au tabou de la mort depuis quelques années. Aujourd’hui, l’homme redoute la mort, il ne veut pas lui faire face, donc il cherche à lui trouver un sens. Ce «sens», proprement dit, se rapporte plus souvent qu’autrement à la religion. Pourquoi ? Pour la raison énoncée plus tôt. Toutes les religions considèrent la mort comme un passage. Le bouddhisme prend, dans cet imaginaire de la mort, une place spéciale. La contemplation du cadavre, dans la tradition bouddhiste theravâda mène à la conscience du caractère éphémère de la vie et à la pratique du détachement qui, elle, à son tour, ouvre la voie à la délivrance. Celui-ci est un