Compte rendu d'article :"Les communautés de relations au paysage, l'experience socio-spatiale avec le territoire comme nouveau cadre pour l'analyse des population rurales.
Julie RUIZ, professeure au département des sciences de l'environnement, à l'université de Montréal, et Gérald DOMON, professeur titulaire à la faculté de l'aménagement, dans cette même université, ont rédigé cet article traitant des communauté de relation au paysage. Dans ce dernier, les auteurs se demandent s'il est encore judicieux d'opposer, en milieu rural, néo-ruraux et ruraux « de souche », ils cherchent alors à regrouper les individus non par leurs origines, mais par leurs expériences sur le paysage, leur rapport avec le territoire, afin d'aller au delà des caractéristiques socio-demographiques définies à priori. Ils vont pour cela faire une étude dans une zone d'intensification agricole au sud du Québec, à moins d'une centaine de kilomètres à l'est de Montréal, sur la base d'entretien de 27 individus sélectionnés par échantillonnage théorique. Dans ce compte rendu, il sera d'abord question de savoir pourquoi l'opposition agriculteur / non agriculteur n'est plus valable, ensuite sera éclairci la question des relations avec le paysage, pour passer ensuite aux différents groupes qui résultent de l'analyse des données.
Aujourd’hui, l'agriculture est majoritairement en baisse, les petits exploitants cessant leur activité au profit des plus gros. Et dans un même temps, on constate une renaissance du milieu rural. C'est avec cette renaissance du milieu rural que cette étude prend son sens. En effet, si Julie RUIZ et Gérald DOMON on choisi de s’intéresser aux communautés de relations au paysage, c'est avant tout car de plus en plus de personnes s'installent dans les campagnes, amenant, du coup, un changement dans la démographie de ce milieu. Les populations s'installant dans cet espace proviennent, majoritairement, des villes, pour l’aménité du milieu rural et