Compte rendu tempète xinthia
A la suite du passage sur les côtes de l'hexagone de la tempête Xinthia, le bilan fait état de plus de 50 morts. Un bilan douloureux pour les familles, renforcé par la prise de conscience qu'il aurait pu être au moins allégé si ce n'est évité, si certaines précautions de sécurité avaient été prises.
La région la plus sinistrée est sans conteste la Vendée dont le lourd bilan s'explique en partie par sa situation géographique, littéralement située dans le creux de la côté ouest, la tempête s'y est engouffrée et concentrée. Mais la position géographique de la Vendée n'explique pas tout. En effet depuis quelques décennies, les régions côtières se sont fortement développées et, le tourisme aidant, les villes et villages concernés se sont agrandis. Cet agrandissement s'est prolongé jusqu'à atteindre des zones inondables, qui sont devenues résidentielles. Des permis de construire ont été délivrés pour ces zones malgré les risque et à cause du développement économique que cela représentait dans ces régions. Lorsque les permis ont été accordés, les zones étaient déjà considérées comme dangereuses, mais le danger n'ayant pas frappé depuis longtemps, les mesures de sécurité en place (digues de terre) paraissaient suffisantes. Force est de constaté qu'elles ne l'étaient pas :
La question que l'on peut se poser dans ces circonstance est de qui est-ce la faute ? Les principaux responsables présumés sont d'abord les acquéreurs de ces terrains et des permis de construire (et non les habitants, qui ne sont pas toujours propriétaires et au fait de la situation de leur habitation), qui, ayant demandé des permis de construire, devaient avoir étés informés du plan d'aménagement des sols, et donc, du caractère inondable des terrains. On peut également blâmer les services publiques qui ont délivrés ces permis, leur : responsabilité n'étaient-elles pas d'interdire la construction de logement dans ces zones afin de garantir la sécurité des