Compte rendu sur la ferme des animaux d'orwell
1ère L2
Compte-rendu de lecture sur le roman de George Orwell,
La Ferme des Animaux,
Écrit en 1945.
George Orwell, lorsqu’il avait voulu publié son texte, avait rencontré bien des difficultés. Face au refus de quatre éditeurs successifs, aux pressions du « Ministère de l’Information », et au climat de censure « stalinophile » (ou pro-stalinnien, je ne sais pas comment on dit) qu’il régnait à l’époque en Angleterre, l’auteur avait pourtant persévéré, et finalement réussit, heureusement ! Mais pourquoi tant d’acharnement contre cette sorte de petite fable animalière ?
Et bien on le comprend facilement une fois le livre fini : c’est simple, il s’agit d’un apologue qui condamne l’ensemble du régime autoritaire de Staline et ses doctrines. C’est simple, et c’est remarquable : en peu de pages, Orwell réussit à montrer à la fois la genèse du communisme soviétique et ses dérives, le tout en respectant habilement les conventions de la Fable. Ainsi, les animaux de son roman pensent, parlent, et agissent comme les humains qu’ils détestent tant. Mais surtout, comme on va le voir dans le résumé ci-dessous, ils reproduisent les mêmes erreurs.
Imaginez donc une ferme avec de tels animaux. Une ferme, où, en dépit de toutes les idées reçues qu’il peut exister, le cochon est l’animal le plus intelligent. Une ferme où un fermier autoritaire tyrannise ses bêtes du matin au soir. Une nuit donc, en réponse à de pareils traitements, un vieux cochon, Sage l’Ancien, réunit tous les animaux et leur parle de révolte. Il leur fait miroiter la perfection d’une vie de liberté, d’une vie où ils ne seraient plus esclaves du joug humain. Trois jours après, il meurt, mais ses idées restent dans toutes les têtes, et les autres gorets décident finalement de les mener à bien : la révolte est déclarée, les hommes chassés, les animaux victorieux. Ainsi, sous le commandement de deux cochons, Napoléon et Boule de Neige, les bêtes commencent alors à organiser leur