Compte-rendu de la pièce « La puce à l’oreille » de Feydeau

100 minutes de rires et de sourires ! Voilà ce que la pièce « La puce à l’oreille » de Feydeau nous a apporté à nous, jeunes écoliers. Immédiatement nos esprits se sont retrouvés emportés par l’histoire d’un homme, Victor-Emmanuel Chandebise victime de soupçons, complots et diverses cachotteries, le tout ayant pour but de faire rire. Et c’est bien cela, qui lors des épreuves traversées par Mr Chandebise, nous a permis de profiter, tout simplement, d’un classique entièrement revu par Daniela Biscotti.
Directement après le commencement de la pièce, le ton est déjà donné. En effet, Mr Chandebise est soupçonné d’adultère par sa femme, Raymonde, qui compte bien vérifier ses accusations quant au statut de son mari. C’est alors, avec l’aide de sa meilleure amie, Lucienne, qu’elle décide d’écrire ensemble une lettre d’amour adressée à celui-ci qui ne se doute de rien. Malheureusement, son mari, étant tout à fait innocent, ‘offre’ le rendez-vous à Romain Tournel, un de ses collègues et un admirateur de Raymonde. C’est ainsi que naît la série des quiproquos. Les malentendus s’enchaînent, les confusions aussi, notamment avec les retrouvailles imprévues de Raymonde et de Tournel et avec l’apparition d’un sosie de Mr Chandebise. Le spectateur est alors témoin de divers revirements de situation dans lesquels d’autres personnages, typiques à Feydeau, empirent de plus en plus la situation, comme, par exemple, le propriétaire de l’hôtel miteux et le mari de Lucienne. Alors que le quiproquo principal semble être à son apogée, le spectateur assiste au dénouement final lorsque les personnages comprennent enfin qu’il existe un sosie de Mr Chandebise.
Par rapport au décor utilisé par le metteur-en-scène, on peut dire qu’il fut très pauvre à cause de la construction de la salle de théâtre plutôt originale. Effectivement, la scène se trouve au centre et les spectateurs sont placés en hauteur le long de deux côtés. Les