Compte rendu de la pièce: le non de klara.
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Compte- rendu sur une pièce de théâtre. Dans le cadre du cours de français , j'ai assisté ce jeudi 1er mars à la représentation de la pièce "Le non de Klara" adaptée du roman de Soazig Aaron et mise en scène par Patricia Houyoux. Cette pièce se donnait au théâtre "Jean Vilar" de Louvain-la-Neuve. Les faits se déroulaient à Paris au XXème siècle, plus précisément en 1945, à la fin de la deuxième guerre mondiale. Klara, jeune femme juive allemande revient parmi les siens après 29 mois de déportation dans les camps. Sa belle-sœur Angelika l’accueille et tente de la ramener à une vie normale. Mais d’emblée, Klara refuse de voir Victoire, sa petite fille de 3 ans. Jour après jour, pendant un mois, Angélika écoute Klara et tente, en rappelant leur passé et leur ancienne complicité, d'amener son amie à reconnaître ce qu'elle a vécu, à retrouver son enfant, à revenir dans la vie normale… Mais Klara, « comme un champ de ruines », chargée de la mémoire de tous ceux qui ne sont pas revenus, se sentant « morte à l'intérieur » dit non à tout, pour préserver la vie autour d'elle. C'est Angelika qui est la narratrice de la pièce, elle nous donne l'impression qu'elle lit son journal intime. Au fur et à mesure des jours qui passent, la belle-soeur de Klara relate son malaise face aux atrocités racontées par la jeune rescapée des camps. Klara reste ,tout au long de la pièce, froide et impassible. Le « Non », exprime aussi le refus de sa langue maternelle. Klara prononce tous les noms de camps en polonais pour éviter de devoir utiliser l'allemand qui lui rappelle trop le régime nazi. Klara n'a qu'une seule envie : fuir. Elle décide de partir en Amérique pour ouvrir un laboratoire de photographie et surtout changer de nom. Ce dernier refus, celui de son nom, et au-delà, de son identité, transparaît également dans le titre de la pièce.
Cette pièce était triste et vraiment marquante. En effet, chaque mot employé par