Comptabilité analytique
Alors que la comptabilité générale a pour vocation première d’informer des utilisateurs (propriétaires, dirigeants, personnel, Etat, les tiers), le but de la comptabilité analytique est de cerner les coûts (en anglais « cost accounting »).
Dans un environnement concurrentiel, il est primordial pour l’entreprise de connaître avec précision ses coûts de production :
Þ Pour en maîtriser les composantes et minimiser la déperdition de moyens
Þ Pour connaître ses possibilités d’attaque du marché par les prix
Þ Pour connaître à tout moment ses possibilités de riposte aux assauts de la concurrence
Þ Pour « dénicher » tous les gains de productivité possibles pour accroître ses moyens propres de développement
La comptabilité générale montre très vite ses limites dans la poursuite de tels objectifs, car étant étroitement réglementée, elle est beaucoup trop rigide.
L’entreprise est par contre entièrement libre d’organiser comme elle l’entend sa comptabilité analytique, qui est une source d’information essentiellement interne.
Mais attention : Même si elles n’ont pas exactement les mêmes objectifs intermédiaires, comptabilité générale et comptabilité analytique travaillent la même matière première… et doivent toutes deux parvenir au même résultat final.
La même matière première…
Les deux comptabilités ont pour source l’opération de base : un achat, une prestation, une taxe, des salaires, etc…
En comptabilité générale, ces charges sont classées par natures (achats, charges externes, frais de personnel, impôts et taxes, amortissements, frais financiers, etc…).
En comptabilité analytique, on cherchera à regrouper ces mêmes charges par fonctions (Approvisionnement, Production, Services Généraux, etc…) pour les rapprocher le plus possible du produit qu’elles sont censés générer.
En outre, la comptabilité analytique cherchera à dégager la performance de chacune des fonctions (ou sections) qui