Comprehénsion du phénomène monetaire
La sociologie économique étudie les phénomènes économiques via les analyses sociologiques pour y apporter des éclairages et de nouvelles perspectives. Elle s’intéresse aux mécanismes sociaux via lesquels prennent place les actions économiques et à leurs multiples explications. Pour expliquer l’économique, on tourne le regard vers le social. On peut couramment constater dans les analyses économiques, que les individus apparaissent comme désincarnés, de simples agents économiques dont le seul but est la recherche du profit maximum. L’analyse sociologique apporte des visions et points de vue différents des phénomènes et actions économiques engendrés par les individus.
En effet, en sociologie économique, on mettra en exergue d’autres facteurs, non économiques, qui jouent un rôle important dans les actions des individus.
Pour les économistes, comme il a été dit plus haut, les individus sont désincarnés, sortis de leur contexte socioculturel et historique et ne recherchent que le gain maximum pour leur propre personne. De ce point de vue, toutes formes de sentiments et de liens sociaux sont proscrits. Cette approche peut être qualifiée de réductionniste en sociologie, car elle cache d’autres moteurs et rationalités des actions économiques. Selon Swedberg et Granovetter, on ne peut réduire toutes les actions humaines à un seul comportement ou à une seule rationalité. Comme par exemple l’un des premiers économistes, A. Smith, pour qui le commerce était extérieur aux individus, et qui pensait que les Hommes avaient un attrait « naturel », dès la naissance pour les transactions marchandes.
En effet, on ne peut réduire les actions économiques à l’économie seule : il faut prendre en compte d’autres déterminants. De ce fait, les actions individuelles ne relèvent pas seulement de l’économique, mais aussi du social. Les pratiques économiques des individus,