Résumé
Le bourgeois gentilhommeest une pièce de théâtre, une comédie écrite en prose par Jean-Baptiste Poquelin, plus connu sous le pseudonyme de Molière au XVII siècle. La musique a été composée par Jean-Baptiste Lully.
Il faut savoir que cette pièce fut écrite à la suite d'une visite d'un ambassadeur turc, Soliman Aga, à Versailles. Louis XIV avait déployé tous ses plus beaux ornements mais Soliman avait confié qu'il avait vu plus beau encore dans son pays. Le Roi Soleil s'en vexa et c'est pour se moquer des turcs que Molière écrit cette pièce. C'est pourquoi son succès fût immédiat et que l'on appelle cette pièce une « turquerie ».
La pièce met en scène M. Jourdain, un bourgeois voulant devenir gentilhomme. Il décide donc de prendre des cours d'armes, de musique, de danse et de philosophie afin de pouvoir devenir gentilhomme. On assiste à différentes querelles entre les maîtres, notamment entre le maître de musique qui pratique l'art pour l'argent, et le maître de danse qui prône son art comme étant le meilleur.
Molière montre M. Jourdain sous un air ridicule avec, par exemple, cette fameuse réplique au cours d'une leçon de philosophie où il apprend que : "Tout ce qui est prose n'est point vers ; et tout ce qui n'est point versest prose." Cela renforce son côté ignorant et son air admiratif pour des informations basiques. La scène où il réapprend à prononcer les voyelles, et où il trouve ça fabuleux reste l'une des plus comiques de la pièce. De plus, cela se moque des personnes qui pratiquent une activité sans connaître son existence, comme M. Jourdain qui parle en prose sans même le savoir.
Avec son nouvel habit et ses nouvelles connaissances, M. Jourdain s'en va fréquenter les gentilshommes avec l'espoir que l'on parle de lui au roi. Il rencontre alors Dorante, un comte proche du roi. Ce dernier ne cessera d'emprunter de l'argent à M. Jourdain, au grand désespoir de Mme Jourdain et de Nicole, la servante, qui ne supportent plus la venue de ces nouveaux