Comparaison entre durkheim et weber
Durkheim est un penseur français qui a eu une fonction déterminante dans la création de la sociologie en tant que nouvelle discipline scientifique. Sa vision de la société est holiste, organiciste. Il a clairement une position holiste lorsqu’il affirme : « Il est faux que le tout soit égal à la somme des parties. Quand des éléments se combinent, c’est une réalité nouvelle qui dérive de leur combinaison. ».
Durkheim a une conception holiste de la société. Il la considère comme formant un tout qui surdétermine les éléments qui en font partie, ici, les individus. Les caractéristiques du tout ne peuvent donc être déduites des caractéristiques de ses parties. Nous pouvons d’ailleurs constater qu’il suppose un social plus fort lorsqu’il dit « mais si au contraire, il existe réellement un règne social, aussi différent du règne individuel (…) » et qu’il ajoute même que « le domaine de la sociologie comprend tout un monde immense, inexploré, où agissent des forces qu’on n’a même pas encore imaginées jusqu’à présent »3. Les faits sociaux ont « la caractéristique (…) en partant de l’axiome suivant lequel ils sont sociaux et par conséquent ne sont pas individuels »4, ils reprennent toute manière de faire consciente ou inconsciente, susceptible d’exercer sur l’individu une contrainte extérieure. Ils ont la caractéristique d’être généraux, ils constituent la société (ex. croyances et pratiques religieuses, juridiques,…) et forment ensemble ce que Durkheim nomme la conscience collective5. La conscience collective, comme le fait social, est un système qui a sa propre vie. «Les phénomènes sociaux (ont comme propriété) de s’imposer à l’individu et même d’exercer sur lui une contraint extérieure »6.
Durkheim reconnaît néanmoins une gradation individuelle aux faits sociaux, toutefois limitée. Durkheim va même jusqu’à dire que ces gradations individuelles sont parfois nulles, notamment dans les domaines religieux et économiques. En effet, les croyances