Suite à la Première Guerre Mondiale, l’Italie et l'Allemagne font face à de nombreuses difficultés. En effet, les Italiens connaissent la crise économique tandis que les Allemands voient leur économie chuter à cause de leurs dettes de guerre. Ainsi, pour les deux pays, le chômage progresse et les grèves se multiplient. Parallèlement, le nationalisme se développe : les Italiens sont déçus car ils n'ont pas reçu les territoires promis par les alliés alors que les Allemands sont mécontents parce qu'ils n'auraient pas dû perdre la guerre. C'est à cause des politiques de Berlin; ceux-ci ne leur ont pas donné les moyens de vaincre.
C'est dans ce contexte qu'Hitler et Mussolini se glisseront peu à peu au pouvoir de leur pays respectif, recrutant dans leur parti des anciens combattants désabusés et des chômeurs, pour briser les grèves et ainsi s’imposer. Deux régimes naîtront alors : le nazisme en Allemagne et le fascisme en Italie. Ceux-ci seront assez ressemblants, mais avec quelques différences tout de même.

Tout d'abord, Hitler, ainsi que Mussolini, justifient leur pouvoir par l'appui du peuple en remportant les élections qui se sont déroulées dans la terreur (les opposants étaient enfermés) et la propagande. De plus, ils promettent d'apporter des solutions aux problèmes du pays, qu'ils soient politiques, économiques (résoudre la crise de 1929), ou autres.

Dans leur affiche de propagande, ces dirigeants apparaissent comme les guides, les chefs, qui incarnent leur peuple et le mèneront à sa destinée, laissant apparaître un culte de la personnalité.
On y retrouve également des symboles très anciens, comme la rune et la croix gammée chez Hitler et le faisceau des licteurs (la Fasces) chez Mussolini. (Notons que ce dernier symbole représente le Fascisme, mot provenant de "fasces". Il fut l'emblème de l'autorité romaine, repris vers 1919 par les milices squadristes de Mussolini, qui avaient initialement groupé des anciens combattants déçus et épris d'ordre.)