Joseph schumpeter
Intro :
Il considérait les crises comme une cure de jouvence pour l’économie. Pour lui, les crises sont bénéfiques, elles constituent une bonne douche froide pour le système.
Il est connu dès ses débuts pour son excentricité. Il va accéder à la notoriété en écrivant une « Histoire de l’analyse économique » parmi les plus aboutis. Sa théorie de la destruction créatrice et du rôle de l’entrepreneur dans « Capitalisme, socialiste et démocratie ». Il fut brièvement ministre en Autriche, puis directeur d’une banque qui fit faillite, face à la montée du nazisme, il s’exile aux USA.
Théorie économique :
Destruction créatrice
La « destruction créatrice » désigne le processus continuellement à l'œuvre dans les économies et qui voit se produire de façon simultanée la disparition de secteurs d'activité économique conjointement à la création de nouvelles activités économiques.
Les choix de certains entrepreneurs (plus récent) détruisent ceux de certains autres (plus anciens). C’est « l’obsolescence » véritable carburant de la pensée schumpétérienne : toute innovation devient un jour obsolète sous la pression des nouvelles inventions générant biens ou services mis en production et largués sur le marché.
De nombreux types d'innovation déclenchent le processus de destruction créatrice : les nouveaux marchés, nouveaux débouchés, nouveaux produits ou équipements ; les nouvelles sources de travail et de matières premières, les nouveaux moyens logistiques ; les nouvelles formes d'organisation et de management, les nouveaux moyens financiers ; les nouvelles méthodes de marketing ou de publicité, les nouveaux moyens de communication (aujourd'hui les NTIC) ; les changements législatifs ou de nouvelles façons d'influencer les décideurs politiques, les nouveaux moyens de fraude.
Schumpeter distingue à l'origine cinq types d'innovations :
1. la fabrication de biens nouveaux ;
2. les nouvelles méthodes de production ;
3. l'ouverture de nouveaux