II) Le réalisme de l’œuvre à travers les descriptions.
1)Les différentes descriptions cohérentes des personnages.11/20 29/35
2) Une description qui s'oppose.

Nous allons analyser dans un deuxième temps le réalisme de l’œuvre, en étudiant les différentes descriptions des personnages et leur cohérence, puis ensuite en distinguant une description qui s'oppose à elle même.

Voyons tout d'abord les différentes descriptions cohérentes des personnages.
On note au début de l'extrait l'emploi d'une grande quantité d'adjectifs, qualifiant la description de Mme Arnoux, ce qui nous donne un effet d'importance sur le personnage («large» l.11, «roses» l.12, «noirs» l.13, «grands» l.13, «claire, tachetée de petits pois» l.16, «droit» l.18, «bleu» l.19). Après (l.36), on a une courte description d'un personnage qui s'annonce être une domestique («négresse, coiffée d'un foulard»). Celle- ci est suivie d'une seconde description, celle d'«une petite fille» (l.37) cette fois-ci, grâce aux paroles de la domestique, on sait que la mère de la fille est Mme Arnoux («Mademoiselle» (l.39), «sa mère» (l.41)).
Donc toutes ces descriptions détaillées de façon différente nous sont très utiles dans la compréhension des rapports entre les personnages.
Ensuite, on peut distinguer une contradiction entre le premier avis donné par Frédéric à propos de Mme Arnoux (l. 11à20) et la deuxième description qu'il fait (l.29 à 35)sur cette même personne.
En effet d'après son apparence physique Frédéric la décrit comme étant une personne attirante vers qui on a envie de se tourner. Il utilise, des adjectifs en relation avec la grandeur, («large» l.11, «grands» l.13, «droit» l.18), la beauté («rubans roses» l.12, «mousseline claire, tachetée de petits pois» l.16).
Ensuite dans la deuxième description il l'a décrit comme une personne réservée, mystérieuse («Quel était son nom?» l.29, «il souhaitait connaître …» l.30à35) . Il s'interroge sur sa personnalité.