Commentaire
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : Navigation, rechercher L'Homme Révolté est une œuvre d'Albert Camus, rédigée en 1951. De prime abord, cette œuvre apparaît comme la suite du Mythe de Sisyphe où il traite principalement du suicide, du caractère absurde de l'existence,... Ces deux écrits sont idéologiques : « Je me révolte donc nous sommes. Et nous sommes seuls. » L'œuvre de Camus se divise en cinq grandes parties: l'homme révolté, la révolte métaphysique, la révolte historique, révolte et art, et la pensée de midi. Toutes ses parties concernent la révolte, l'esprit de révolte, le développement de la révolte, l'expression de la révolte,... Y sont étudiées les conceptions de Lucrèce, Épicure, Sade, les Dandys, Vigny, Dostoievski, Nietzsche, Stirner, Marx, les surréalistes, Rousseau, Saint-Just, Hegel, de Maistre... La dialectique du maître et de l'esclave est réexploitée par Camus. De même que la révolution marxiste, l'athéisme ou l'antithéisme de certains philosophes et surtout, la substance ascétique de la révolte.
« Qu'est-ce qu'un homme révolté? Un homme qui dit non. Mais s'il refuse, il ne renonce pas : c'est aussi un homme qui dit oui, dès son premier mouvement. » D'apparence, il existe une limite à la révolte. Cependant, la révolte est un droit. La révolte nait de la perte de patience. Elle est un mouvement et se situe donc dans l'agir. Elle se définit par le « Tout ou Rien », le « Tous ou Personne ». En premier, elle soumet l'idée d'égalité: position d'égal à égal entre le maître et l'esclave. Mais le révolté finit par imposer cette égalité qui se traduit souvent par une inversion des rôles (dialectique hégélienne). Suivant le raisonnement de Scheler, l'homme révolté n'est pas l'homme du ressentiment c'est-à-dire qu'il ne baigne ni dans la haine ni dans le mépris. La révolte enfante des valeurs. De fait, « pour être, l'homme doit se révolter ». La révolte extirpe l'homme de la solitude puisqu'elle est collective,