commentaire
Comment le récit enchâssé de Mme de la Carlière devient le prétexte à une réflexion une réflexion critique sur l’opinion publique ?
I- de l’intrigue amoureuse à l’autopsie d’une rumeur.
a) la rumeur mise sur écoute.
C’est à ce moment là que se relève la profondeur philosophique du texte et que l’on comprend les vraies intensions de l’auteur. Le champ lexical de la foule vient émailler l’ensemble du texte « entretien général … public… foule » la foule constitue un 3ème personnage créant un triangle avec le couple. Diderot retranscrit les propos de la foule et nous les donne à entendre. Ce qui l’amène à créer une mise en abyme. Dans le dialogue des deux promeneurs est inséré les échanges de la foule. Le discours de la foule est rapporté au style direct, indirect et indirect libre. Il utilise toutes les formes de discours rapportés pour permettre la description la plus complète. Les discours rapportés prennent une place importante dans le texte signifiant l’omniprésence de la foule.
b) le procès de Mme de la Carlière.
Le couple se sépare et le couple privé devient une affaire publique. On relève les champs lexicaux du jugement qui montre que le public s’introduit dans une affaire privée « on a intercédé, loi, juger… ».
Mme de la Carlière est appelé à la barre des accusés. Le public tel un jury importun formule une sorte de verdict. Le prêtes sont la pour défendre le mariage comme les avocats.
c) l’ironie de l’auteur.
La ponctuation expressive plus précisément les questions rhétoriques permettent de retranscrire de manière ironique le discours de la foule.
Ce discours est caricaturé. L’histoire de Mme de la C. suscite un débat passionné « c’était une folle à enfermer », la tendance que la foule a à exagérer est mimé par l’auteur. On a ici une parodie de par tous les procédés. Pour l’auteur il s’agit de décrédibiliser le discours de la foule et de créer une complicité entre le lecteur et l’auteur.
II- une satire des