Commentaire
Jean de la fontaine pillé du classicisme naquit a château Thierry (02) le 8 juillet 1621 et trépassa le 13 avril 1695 a Paris. Poète et conteur il est très célèbre pour avoir remit au goût du jour les fables en s’inspirant des anciens comme Esope. L'un de ses recueils est publié en 1668 Il est dédié au dauphin. Ses fables consistent à prêter aux animaux les qualités et défauts de l'homme de la société du 17ème siècle. Ce procédé lui permettait de critiquer le roi, et sa cour et donc d'éviter la censure.
L’œuvre que nous étudions s’intitule Les animaux malades de la peste elle fait partie du Livre 7 du recueil 2 des fables de La fontaine écrite en 1678.Le récit conte les ravages causés par la peste, vue comme un châtiment divin, puis se concentre ensuite sur la recherche d’un sacrifice afin d’arrêter l’épidémie. La fable garde l’univers animal généralement utilisé par La Fontaine, et se construit par les discours successifs du lion, du renard et de l’âne, pour arriver à une morale sur l’injustice qui caractérise les relations entre les puissants et les faibles Lecture :
Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune ;
Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux,
Peut-être il obtiendra la guérison commune.
L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents
On fait de pareils dévouements :
Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
L'état de notre conscience.
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
J'ai dévoré force moutons.
Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense :
Même il m'est arrivé quelquefois de manger
Le Berger.
Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense
Qu'il est bon que