Commentaire
Graffiti tracé ou peint, caractérisé par un graphisme proche de l'écriture et constituant un signe de reconnaissance.
Le tag est un mode d’écriture qui est devenu une mode d’expression à part entière. Il s’agit d’un pseudonyme, d’une signature, composé d’une ou plusieurs syllabes, il représente une marque particulière. Pour certains, le tag sera un outil de perfectionnement dans une recherche calligraphique, pour d’autres un passage vers le graffiti.
Tagguer peut être compris comme la volonté de laisser une trace de passage mais aussi comme l’imposition d’un logo. Il utilise les mêmes voies de communication que la publicité : emplacement visible, répétition, imposition d’une marque – d’un nom, ceci afin d’être connu et reconnu dans sa singularité d’individu. Le taggueur est souvent solitaire dans son exécution, il entre en contact avec ses semblables par le biais de sa signature. Il s’agit de la révélation d’une présence unique dans ce non lieu qu’est souvent l’espace urbain pour les jeunes.
Ce qu’en dit la loi : Article 526 du code pénal. Il est également interdit de tracer toute inscription, graffiti ou dessin à tout endroit de l’espace public sans en avoir reçu l’autorisation de Collège des Bourgmestre et Echevins ou du propriétaire des lieux, ainsi que de l’endommager par des gravures, incisions ou entailles. En cas de dommage causé notamment par des inscriptions, des graffitis, des incisions ou des entailles, le coupable sera tenu d’indemniser de tout frais le propriétaire des lieux ou l’autorité publique qui auront procédé à leur remise en état.
Amende : sans préjudice de l’éventuelle sanction prononcée par le Collège des Bourgmestre et Echevins, sera puni d’une amende administrative de maximum 250€ quiconque contrevient aux dispositions du règlement général de police qui évoquent l’affichage et vandalisme. L’amende administrative ne pourra (jamais) excéder la somme de 125€ lorsque les faits ont été