Commentaire
Nous verrons d'abord un portrait en mouvement, puis la fascination qu'exercent les cafés.
I) UN PORTRAIT EN MOUVEMENT
a) l'allure A travers le regard omniscient du narrateur nous découvrons l'allure du personnage: elle est dynamique, il bouge, il avance (l.1-8-16). Il a de la prestance et il s'impose ("d'un air crâne et gaillard, il jugeait d'un coup d'œil" l.17). Crâne signifie: plein de dédain, et gaillard signifie: sûr de lui et conquérant. Il joue de son corps pour séduire (tout en se dandinant avec grâce l.23) avec de l'ironie.
b) le caractère Il contraste par rapport à l'allure. Ce qui frappe, c'est la brutalité de ses pulsions à l'égard des paisibles consommateurs (l.18-19). Cette brutalité se transforme en haine dans la séquence finale. Le personnage rêve de tuer, avec l'esprit de vengeance (toute la dernière phrase). C'est un homme "sans scrupule" donc prêt à tout pour arriver à ses fins. L'injure, "les cochons", le geste cruel et la comparaison (comme il faisait aux volailles) nous laissent l'impression de malaise.
Il se montre également calculateur (l.20-21-22). Il se livre à de petits calculs de paysan. Maupassant insiste sur la petitesse de son personnage qui n'est pas un homme ordinaire.
Mais le personnage évolue dans de nouveaux lieux à la mode depuis la transformation d'Haussmann (baron et sénateur à l'origine de l'assainissement de la capitale).
II) LA FASCINATION QU'EXERCENT LES CAFES
a) l'atmosphère qu'exercent les cafés Les cafés sont des lieux très fréquentés. Le jeune homme est très sensible aux nombreux consommateurs comme l'exprime la métaphore filée empruntée à un liquide (l.2-3 "les grands cafés débordaient sur le trottoir, étalant leurs public de buveurs").
L'homme admire cette nouvelle population oisive, ivre de consommer et de paraître ("et il regardait tout ces hommes qui pouvaient se désaltérer tant qu'il leur plaisait").
Comme il souffre de la chaleur et de la soif, le café est