Commentaire sur les ames grises de philippe claudel
Le cadre spatio-temporel est brièvement dressé, c’est « l’été » (l.1) et nous somme dans une « petite ville » (l.13) l’ambiance qui s’y dégage paraît à première vue plaisante. De nombreuse informations nous permettent d’identifier un narrateur omniscient qui va se placer comme un présentateur de ce qui c’est déroulé cet été là, d’autant plus que les verbes sont à l’imparfait de description « s’annonçait »(l.1), « on tendait » (l.2), « poussaient » (l.7). La campagne est secouée d’une forte agitation en effet par la comparaison de la ligne 1, la chaleur des « tonnelles » est comparée au « crâne [...] des patriotes » ce qui traduit ô combien le peuple est agité. A travers les lignes, on peut également presque entendre cette agitation, l’ambiance est très festive, les gens sont « joyeux » (l.10), ils boivent des « canons …afficher plus de contenu…
Il y décrit la bêtise humaine, avide de vengeance, qui fort de son confort et irréfléchie a couté la vie à de très nombreux êtres humains. En établissant un contraste entre les habitants de ce petit village, protégés par leur situation et les soldats qui subissent l’inimaginable dans les tranchée de manière quotidienne, y perdant des êtres chers et très souvent une partie d’eux même, il invite le lecteur et la société à se questionner sur le sens de la vie, sur la bêtise humaine causée par l’orgueil, sur la valeur des êtres aimés, d’une vie tranquille et d’un corps sain. On peut relier cet extrait de roman