Commentaire sur casablanca, l'urbanisme d'une ville sous administration française
Le document étudié est un extrait de l’ouvrage de Michel Ecochard intitulé « Casablanca : le roman d’une ville » publié en 1955. L’extrait est plus précisément le chapitre II de l’ouvrage, s’intitulant « A pied dans la ville ».
Michel Ecochard est un architecte, urbaniste français et archéologue né le 11 mars 1905 à Paris et mort le 24 mai 1985 dans le même ville.
Il occupe progressivement …afficher plus de contenu…
Elle n’a plus d’espaces libres, son artisanat est mort. (…) la plupart de ses demeures bourgeoises, partagées, sont devenues des « garnis » délabrés et sordides (…) »
- L56 à 60 : il y a ici une critique de la Médina, de part les conditions de vies ainsi que de l’environnement. « La Nouvelle Médina, à cheval sur la route de Marrakech, est un énorme assemblage de quartiers mal construits, sans espaces libres, sans arbres, sans fraîcheur. Les maisons, collées les unes aux autres, ne dépassent pas deux ou trois étages et paraissent toujours inachevées. …afficher plus de contenu…
Mais la masse des travailleurs de ces usines (…) sont des Marocains (…) »
Beaucoup (majoritairement des marocains) vivent dans des conditions laissant à désirées, notamment dans des bidonvilles néanmoins organisés et gérés par l’Administration.
- L70 à 71 :
« Un peu vers le Sud-Est, apparaît alors à nos yeux l’immense fourmilière des bidonvilles qui recouvre toute la périphérie Est de Casablanca. »
- L73 à 76 :
« Les baraques ne sont pas disposées en désordre, mais alignées, quadrillées dans le périmètre
« prévu et autorisé ». Car l’Administration veille sur le bidonville, elle en poursuit le rassemblement et la gestion. Aussi est-il bien découpé en blocs réguliers avec ses rues centrales, ses ruelles