Commentaire littéraire sur sonnet pour hélène de surrené de surrené
Ces verbes sont en début de vers, dans le but de les mettre en valeur. De plus, le choix de verbes d’état montre une transformation liée à la vieillesse qui touche durablement les êtres. D’autre part, afin de lui faire regretter l’attention qu’il lui portait, Ronsard renvoie Hélène à songer à une période dans laquelle il vantait sa beauté sans qu’elle ne s’en soucie. Pour renforcer ce renvoi au passé, il utilise l’imparfait. Enfin, il joue avec un troisième temps, l’impératif. Avec « vivez » et « croyez », il s’adresse au lecteur et lui donne un conseil de profiter du moment …afficher plus de contenu…
L’expression a quelque chose de brutal. Associés à la femme devenue âgée, d’autres termes (« à la chandelle », « auprès du feu », « assise(…) dévidant et filant ») contribuent à frapper l’esprit et l’imagination d’Hélène. Dans le vers 2, nous pouvons noter une assonance en [ant], qui permet d’insister sur ses mots. L’assonance a quelque chose de monotone, pesante, et exprime la tristesse de la vieillesse. Elle est soulignée par le rythme du vers 6 avec « sommeillant », coupé à la césure sur feu. D’après Ronsard, la vieillesse est un passage de la vie obligatoire, triste, plat et vide. Tout le lexique employé renforce cette image.Pour finir, dans un dernier temps, l’image de la mort est illustrée pas des