Commentaire les liaisons dangereuses
Cet être peut d’abord être qualifié de libertin, surtout pour son époque. C’est une femme du XVIIIème siècle, qui n’accorde pas une grande importance à la religion ( on s’en rend compte dès les premières lignes car elle refuse d’aller au Couvent ) et qui est émancipée et libre, du fait de son veuvage. Elle qualifie d’ailleurs la mort de son mari et son deuil comme « le prix de la liberté » (l.2) et entend « en profiter [de son veuvage] » (l.3). C’est totalement l’antithèse de la Princesse de Clèves, pieuse, obéissante et dont l’histoire tourne autour de deux hommes qui sont amoureux d’elle. La Marquise de Merteuil apparaît au contraire presque indépendante, libérée de toutes contraintes mais aussi beaucoup moins sensible et