Commentaire : l'histoire d'un bon bramin
Introduction : conte philosophique, il soulève la question du « bonheur » et sur la manière de l’appréhender.
L’apologue confronte plusieurs personnages dans une situation de dialogue au terme de laquelle l’auteur conclut.
Un apologue à l’allure de parabole.
1) Une situation fictive et symbolique.
- Cadre spatio-temporel marqué par l’éloignement. Evocation d’un cadre oriental de convention: l’eau du
Gange. Temporalité non déterminée : dans mes voyages, le même jour. Pas de réalisme marqué
- Situation narrative simplifiée : description sommaire du cadre de la rencontre : jardins charmants, près de sa maison. Puis la scène évolue vers un dialogue (style plutôt direct pour le bramin, plutôt indirect pour l’indienne, les deux pour le narrateur.
- Présence des temps du récit (passés simples et imparfait pour le discours narratif, présent d’énonciation ou d’habitude pour les passage dialogués)
2) Des personnages emblématiques
- Un narrateur- personnage (je). Peu d’informations sur lui : il est voyageur , intéressé par les autres cultures, il fréquente les philosophes, et n’hésite pas à raisonner lui-même : il est donc clair, disais-je, mon avis, De là je conclus, après avoir réfléchi. Bref, un homme que ressemble à Voltaire sans être lui.
- Un bramin : présenté comme un philosophe (sage, j’étudie depuis 40 ans, il avait [des] lumières), il enseigne (lexique de la pédagogie : j’enseigne aux autres, on me pose des questions, etc. C’est aussi un religieux éclairé (mon révérend , fait référence aux dieux hindous). Enfin c’est un épicurien : riche, trois belles femmes (+ tout le lexique mélioratif qui lui est associé, les superlatifs) : il ressemble à Voltaire sur certains points.
- Une vieille indienne : l’antithèse du bramin. Enumération de ses limites (bigote imbécile et assez pauvre) et définie par périphrase comme une pauvre créature.. Nombreuses négations liées à son intellect