Commentaire de texte, clair de lune, les orientales, les orientales
Pour commencer, trois choses ressortent particulièrement de cet univers onirique aux yeux du lecteur : le cadre spatial et temporel, le personnage de la sultane et l’utilisation alerte des sens. Premièrement, Victor Hugo, par le vers 1 « La lune était sereine et jouait sur le flots », place le cadre nocturne et calme du poème. De plus, l’utilisation de l’imparfait au vers 1 : « était » ou encore « jouait » donne l’impression au lecteur de lire un conte, le lecteur se pose des questions quant à la réalité du poème et le plonge dans un passé vague. L’emploi des différents adjectifs ou noms tels que « la brise » (v. 2) souligne le cadre idyllique et serein. Par ailleurs, le champ lexical de la mer est très présent dans le poème à travers les termes « la mer » (v. 3), « flot » (v. 4), « l’eau » (v. 11) ou encore « la …afficher plus de contenu…
De plus, le verbe au conditionnel « on verrait » (v. 21), malgré sa particularité hypothétique, fait référence à la vue, ici, de potentiels témoins. Ils verraient « une forme humaine » (v. 22) dans la mer. On peut dire que le poète veut, par ses sens, inquiéter son lecteur. Cette partie présentant l’aspect onirique du poème contraste avec la deuxième partie qui, quant à lui, dénonce en grande partie les réalités inquiétantes et oppressantes de l’Orient.Il est possible de voir que cette réalité inquiétante se fonde sur trois axes : premièrement, le personnage de la sultane qui s’inquiète et doute, deuxièmement, la dénonciation d’un système oppressant et pour finir, la dénonciation de la guerre.Tout d’abord, dans la première strophe qui pourtant présente un cadre idyllique, nous