Commentaire d'alexis de tocqueville, "de la démocratie en amérique"
I la démocratie cherche à embrigader la pensée individuelle a) La pensée : fléau de tous les régimes b) Parallélisme entre démocratie et tyrannie II elle le fait mieux que les régimes autoritaires a) Mode d’action différent b) Critique des dérives de la démocratie Tocqueville cherche à dénoncer ici les dérives de la démocratie : comment fait-il ça ? « Si quelqu'un me montrait entre l'indépendance complète et l'asservissement entier de la pensée, une position intermédiaire où je puisse espérer me tenir, je m'y établirais peut-être ; mais qui découvrira cette position intermédiaire ? ». D’une certaine manière, cette citation d’Alexis de Tocqueville illustre le combat de sa vie : la recherche d’un système politique « idéal ». En effet, même si Alexis de Tocqueville est issu d’une famille de royalistes conservateurs, ce futur politicien/sociologue du XIXe siècle s’affranchit très jeune de la pensée de ses parents. C’est après la révolution de juillet 1830 qu’Alexis de Tocqueville prend conscience que le régime politique en France est en déclin. C’est pourquoi il décide d’aller en Amérique, pour étudier le système carcéral officiellement, pour étudier le développement de cette jeune démocratie officieusement, afin d’utiliser ses acquis pour le développement politique français. A son retour en France, il publie en 1835 le premier tome de « De la Démocratie en Amérique », dans lequel il fait une analyse plutôt descriptive de la démocratie américaine. Le passage étudié est extrait du chapitre 7 de la deuxième partie du premier tome, intitulé « De l’omnipotence de la majorité aux Etats Unis et de ses effets ». Dans ce passage, Tocqueville nuance les aspects positifs de la démocratie en parlant des dérives de la voix de la majorité. Nous nous demanderons comment l’auteur parvient il à exposer les dérives possibles de l’omnipotence de la majorité. Nous nous demanderons alors comment