Commentaire - a une passante de baudelaire
Intro :
« A une passante » est un sonnet écrit par Charles Baudelaire, extrait du recueil Les Fleurs du mal qui a été publié en 1857. Ce sonnet appartient à la section des « Tableaux parisiens ». Dans ce recueil, Baudelaire fait le constat que l’Homme est enfoncé dans le mal : le Spleen. Avec la première section de ce recueil, « Spleen et Idéal », il expose la contradiction de l’Homme : Il considère que l’amour est un moyen d’échapper au mal. Dans cette section, nous retrouvons les trois cycles féminins : Jeanne Duval, Marie Daubrun et Madame Sabatier. Ce sont des poèmes d’amour, mais pour Baudelaire, l’amour est voué à l’échec, au Spleen. Dans la section des « Tableaux parisiens », le poète trouve en quelque sorte un remède, même s’il voit dans la ville diverses figures de sa propre détresse. Dans ce sonnet, le thème de la ville modern offre au poète un sujet de description, narration et réflexion. Mais il ne reste pas à l’extérieur du spectacle de la rue, il participe à la recherche de rencontres décisives en quête de symboles, reflets de la condition humaine, reflets de sa propre vie. En ce sens, chaque rencontre est importante.
Axes :
Axe 1 : Le récit d’une rencontre inattendue
Axe 2 : L’émerveillement du poète
Axe 1 : * Premiers vers premier quatrain, décor posé : décor urbain, ville de Paris, thème (romanesque) important pour B, synonyme de modernité : « la rue » personnifié « assourdissante » et elle hurle vacarme de la rue moderne, rencontre dans un café « je buvais » * Deux premiers quatrains : rencontre entre le poète « moi » et « une femme » * Présence pronoms personnels « moi, je » met en valeur poète avec irrégularité du rythme au premier hémistiche 1/3/2 * Titre poème, article indéfini « une » et adj possessifs « sa » et « son » décrivent femme * Contraste immobilité poète et mouvement femme, temps verbaux imparfait marque durée « buvais » ; emploi passé simple « passa » marque action