Commentaire victor hugo les contemplations livre 4 poème 6
Victor Hugo est avant tout un homme qui, à travers ce poème, décrit sa douleur mais il évoque également des moments de bonheur intense vécus en compagnie de sa fille Léopoldine. La portée autobiographique de ce poème transparaît grâce à la description très précise des habitudes que sa fille avait prises depuis qu’elle était toute petite. Par ailleurs, ceci est renforcé par l’emploi de l’imparfait qui insiste sur les gestes presque « routiniers » de la jeune enfant. D’autre part, l’écrivain, partage avec son lecteur une scène familiale : il nous parle de ses enfants assis près de lui, de leur mère et des ses amis. De plus, on remarque que la mère tient une place très particulière dans une famille pour Hugo. On le voit grâce au vers 20 car l’auteur place le groupe de mots « leur mère » au centre des vers 20 et 21
(lecture des 2 vers). La mère représente ici le lien entre les amis qui sont la vie sociale et les enfants qui eux font partie de l’intimité familiale. Dans ce texte,
Hugo traduit son bonheur passé qu’il ne revivra plus jamais puisque sa fille qui était « son rayon » n’est plus, on le remarque grâce au vers 22 : « J’appelais cela être content de peu ». D’autre part, on peut ajouter que le poète a intégré dans son écrit des vers qui ont un double sens. En effet, le vers 7 : « Puis soudain s’en allait comme un oiseau qui passe », est une allusion au passage quotidien que l’auteur nous décrit ici, car celui-ci était malgré tout trop court pour le père de la jeune fille. Cependant, par ce vers, l’auteur évoque la disparition précoce et brutale de Léopoldine. Puis, on peut citer pareillement le vers 9, lorsqu’il dit « je reprenais …Mon œuvre interrompue ». Il y a un double sens car ce vers s’intègre dans le récit du poème mais il exprime aussi l’arrêt momentané de l’écriture pour l’écrivain suite au décès qui bouleversa sa