Commentaire victor hugo dernier jour d'un condamné
Ce texte met en cause la sentence de la peine de mort. Divisée en trois temps, comme nous pouvons le voir, avec un adverbe d’ordre « D’abord » (ligne 2), une conjonction de coordination « mais, reprend-on » (ligne 10) puis un adjectif numéral d’ordre «troisième et dernière raison » (ligne 18). Victor Hugo met en avant trois arguments adverses, comme «parce qu'il importe de retrancher de la communauté sociale un membre qui lui a déjà nui et qui pourrait lui nuire encore » (ligne 2), puis «il faut que la société se venge, que la société punisse » (ligne 10) et pour finir, « la théorie de l'exemple » où il fait le rapprochement entre les termes « faire des exemples » et « épouvanter » (ligne 19).
Les arguments sont toujours suivis, respectivement, de contre-arguments qui appuient la thèse de Victor Hugo : « À quoi bon la mort ? […] Pas de bourreau où le geôlier suffit. » (lignes 5 à 9), « Ni l'un, ni l'autre. […] elle doit corriger pour améliorer. » (lignes 11 à 16) et « Eh bien ! nous nions d'abord qu'il y ait exemple. […] le mardi gras vous rit au nez. ». (lignes 23 à 34)
Avec l’utilisation de ce procédé de réfutation il peut ainsi tourner en dérision les arguments de ses opposants, opposants qu’il cite comme « ceux qui jugent et qui condamnent » (ligne 1). Cette