Commentaire texte sieyès
Cette phrase a été dite par Benjamin Constant de Rebecque lors d’une conférence qui portait sur le libéralisme. Il était un romancier et un homme politique français d’origine suisse né en 1767. Il décède à Paris en 1830. Ce texte est un discours lu par Emmanuel-Joseph Sieyès à l’Assemblée Nationale constituante en pleine Révolution française, le 7 septembre 1789. L’abbé Sieyès faisait partie du clergé mais il était le député du tiers état aux Etats généraux. En effet ceux-ci ont été convoqués le 5 mai 1789 par Louis XVI alors que la France est prise d’une crise politique de contestation de la monarchie absolue et du système d’ordres. Ils devaient avoir pour but de délibérer avec le Roi afin de trouver des solutions aux différents problèmes. Mais après observation faite que la chambre du tiers état est mise de côté et ne parvient pas à exprimer ses revendications, Sieyès, qui représente le tiers état, fonde, avec la participation de membres de la noblesse et du clergé, l’Assemblée Nationale le 17 juin 1789. Celle-ci, est une institution collégiale qui, à partir du 9 juillet 1789, deviendra une Assemblée Nationale constituante, et aura pour tâche la rédaction et l’adoption d’une nouvelle Constitution consacrant la monarchie constitutionnelle. Le 26 aout 1789, l’Assemblée Nationale constituante vote la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen, et dès septembre, les députés commencent à voter les premiers articles qui feront la nouvelle Constitution, et qui, donc, détermineront la nature du nouveau régime, et organiseront les nouvelles institutions ainsi que les différents pouvoirs. Ce discours est lu lors de délibérations concernant le mode d’expression de la volonté du