Commentaire sur l'inventaire dans "la maison du chat qui pelote", balzac
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Dans ce texte, l’inventaire de la boutique peut être considéré comme une scène réaliste. Tout d’abord, Balzac nous présente la vie comme elle l’est dans la réalité par le travail dur qu’est l’inventaire. L’auteur instaure une ambiance particulière où ‘tout le monde’ est concentré. Par exemple, « personne ne pouvait se permettre ni un geste, ni un regard qui ne fussent vus et analysés » l.10-11, montre que tous les acteurs de cet inventaire sont très concentrés et ne peuvent se permettre certaines actions. Aussi, ces commerçants subissent des conditions de travail dures. Deux fois dans le texte on retrouve des expressions comme « ce travail excessif » l.18, et « ce travail immense » l.39, qui traduit la complexité et la difficulté de cet inventaire. Mais aussi, les expressions « toujours debout » l.24, « enfermé avec » l.37 et « de recommencer avec plus d’ardeur que jamais » l.47, montrent les conditions difficiles de cette tache du commerce qui prennent une place dans le quotidien de la famille. Comme le montre « le soir » l.36, cette famille travail même la nuit. Enfin, ces acteurs de l’inventaire sont comparés à de « courageuses fourmis » l.49, ce qui dénonce à nouveau la difficulté de cette corvée. Ensuite, Balzac nous présente le monde du commerce et de l’argent à travers cet inventaire. En effet, le romancier permet au lecteur de découvrir ce monde de drapiers à