Commentaire sur voltaire, candide
Candide de voltaire :
Voltaire est l’un des plus grands écrivains français : dramaturge, polémiste satirique ou encore philosophe du siècle des Lumières. Il a contribué de 1754 à 1758 à l’écriture de l’Encyclopédie. Il publie Candide en 1759. Il y dénonce l’intolérance, la violence et les injustices qui pèsent sur l’humanité. Candie, un personnage naïf, parcourt la surface du globe et arrive ainsi dans la ville de Surinam, où il fait la rencontre d’un esclave noir, avec son ami Cacambo. Nous allons donc voir quelle stratégie Voltaire met en place pour dénoncer l’esclavage. Tout d’abord nous allons aborder le témoignage réaliste et pathétique du nègre avant de nous intéresser à la tonalité polémique contenue de la part de Voltaire.
Dès le début de l’extrait, la situation de l’esclavage est mit en exergue car Candide est debout et le nègre est allongé : « un nègre étendu par terre ». Il est mal-vêtu : « n’ayant plus que la moitié de son habit, c’est-à-dire d’un caleçon de toile bleue ». La formule « c’est-à-dire » est une précision pour insister davantage sur la soumission du nègre à l’état d’animal, d’objet. Le tutoiement de Candide à ce dernier (« que fais-tu là ? », « je te vois » , « t’as traité ainsi ») et le vouvoiement du nègre à Candide (« monsieur » , « vous m’avouerez ») montrent bien encore une fois la situation. C’est un homme physiquement diminué et réduit à l’invalidité : « il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite ». La phrase exclamative : « Eh ! Mon Dieu ! » montre l’horreur de Candide : « dans l’état où je te vois ». Candide a de la compassion pour le nègre : « mon ami », il le traite comme un frère. Le discours direct de Candide, qui pose des questions naïves, amène naturellement le témoignage du nègre. On remarque aussi que le nègre ne se révolte pas, il parle de son maître avec respect : « fameux ». Il dit à Candide : « j’attends mon maître », c’est le quotidien de l’esclave. Le nègre