Commentaire sur paul verlaine "charleroi"
Le discours du poème dominant est descriptif. Verlaine décrit la région de Charleroi vu de son train en marche. Dans sa description du paysage, il évoque la végétation vers 1 et 25 « Herbe noire », vers 7« Buissons » et vers 6 « Avoine », l’habitat aux vers 9 et 10 « bouges » et « maisons », et l’activité économique vers 12, 14 et 24 « forges », « gares » et « métaux ». Le registre du poème est lyrique. La souffrance et l’exaspération du poète se manifestent par des phrases interrogative, exclamatives, des termes négatifs associés aux sensations comme « siffle » vers 6, « gifle » vers 7 et « sinistres » vers 17. Le poète jour sur la discordance grammaticale dans des incorrections expressives : « quoi donc se sent ? » au vers 5 repris en chiasme au vers 13 : « On sent donc quoi ? », « l’oeil au passant » au vers 8 pour « l’œil du passant », « Où Charleroi ? « au vers 16 pour « Où se trouve Charleroi ? ». Les nombreuses phrases non verbales (strophe 3 et vers 16 et 17, strophe 6) accusent le caractère désordonné des sensations et l’impuissance à les ordonner.
Les figures de style contribuent à inscrire le poème dans le registre lyrique. La personnification est présente dans le poème. Le vent, le buisson et les sites métallurgiques sont personnifiés : « le vent profond pleure » vers 4-5, « un buisson gifle » vers , « sites