Commentaire sur la bête humaine de zola
Zola était un écrivain naturaliste de la fin du XIXème siècle. Il est surtout connu pour son ouvrage des Rougon-Macquart. La Bête humaine fait partie de cette suite de romans qui racontent l'histoire de la famille Rougon-Macquart à travers les générations.
Dans cette étude de texte, le passage dont nous allons parler est celui de la mort de la machine, la Lison, vue par son mécanicien, Jacques Lantier. Nous allons nous pencher sur : l'aspect tragique de cette mort la métamorphose de la machine en être humain la transfiguration du réel
Dès le début de l'extrait, Zola nous indique que la scène est vue par Jacques Lantier à travers la focalisation interne qui démarre à « ouvrit les paupières, ses regards, ses yeux » avec le champ lexical du regard, de la vue. Cette focalisation interne sert à renforcer les sentiments de Jacques pour la Lison. Le parallélisme « en elle et en lui » nous montre l'union qui existait entre Jacques et la Lison. Le côté inéluctable de la machine apparaît dans l'antithèse «dont lui ressuscitait, tandis qu'elle, sûrement, allait en mourir » qui renforce le désespoir de Jacques car il va s'en sortir alors qu'elle non. L'apposition de « sûrement » traduit bien l'inévitable de la mort de la Lison. Le désespoir de Jacques atteint son plus haut point quand il comprend qu'elle morte « avec le désir de mourir lui aussi ».
Le champs lexical de la tristesse, les participes présent et présent, l'adjectif « gros » dans « débordé d'un gros chagrin, des larmes lentes coulaient maintenant, inondant ses joues » transcrit l'intensité de cette tristesse que Jacques éprouve.
Les allusions à la mort sont nombreuses dans ce passage, notamment avec un champ lexical de la mort « cadavre, allait en mourir, blessée à mort, fin tragique, elle était morte, organes meurtris, qui expirait, dernier, dernières » qui montre une mort bien présente, avec la phrase qui utilise le verbe se refroidir qui fait