Intro :
Ce texte est un poème de Victor Hugo intitulé « soleils couchants » qu'il écrivit en 1831 en plein dans le mouvement littéraire romantique. Dans le romantisme les sentiments intimes sont exacerbés par le biais du lyrisme qui explore des sujets ou les sentiments sont maîtres comme l'amour, la condition humaine ou la nature. Ce poème est formé de quatre quatrains ou les rimes sont croisées et les vers sont des alexandrins. Le poète décrit le festival constant qu'offre la nature et qui ne s'arrête jamais malgré le cycle triste de la vie humaine, ainsi nous nous interrogerons sur la façon dont Hugo compare l'humain et la nature.
Dans un premier temps nous verrons donc quelle statut donne-il a la nature puis dans un second quel est la plus grande faiblesse de l'humain dont la nature ne souffre pas et enfin nous analyseront le dernier thème lyrique de ce poème qu'est la condition humaine.

Ainsi la nature, comparée a l'humain, apparaît totalement immuable résistant aux effets du temps.
Le temps est aussi un thème important dans ce poème et est omniprésent tout au long de celui ci par l'utilisation du champ lexical du temps. Tout au long du poème Victor Hugo se sert donc d'indicateurs temporels tels que « demain », « nuit », « jour », « soir », « aube », des adverbes : « toujours », « bientôt », « puis », « chaque », de verbes à différents temps comme « s'enfuit », « viendra », « s'est couché ». Notamment le verbe passer qui est utilisé plusieurs fois et a différents temps « passeront « (répétition), « je passe » cette insistance montre bien l'intention du poète qui est d'appuyer sur l'idée que le temps passe inexorablement. Cependant cette idée ne semble avoir aucun effet sur cette majestueuse nature qu'il met ici a l'honneur. En effet il montre par des passages comme : « toujours verts », « sans cesse », et « s'iront rajeunissant » (mis en rejet) que même dans le futur elle restera telle qu'elle. Dès le titre on sent que la nature a le dessus sur l'humain