Commentaire salluste la conjuration de catillina
I) Une république foncièrement divisée a. Une répartition inégale du pouvoir
Champ lexical de la division : « abstracta », « dilacerata » D’un côté, noblesse unie, de l’autre, plèbe divisée : ceci marqué par des antithèses : « nobilitas…magis pllebat »/ »plebis vis vis…minus poterat » « paucorum arbitrio belli domique agitabatur »une minorité prenait les décisions » / « populus inopia urgebatur » le peuple était avccablé par la misère » ( il ya d’autres antithèses indiquées en cours) De même, certaines structures syntaxiques soulignent cette inégalité : « paucorum …triumphique erant » : protase ; « populus…urgebatur » : apodose : rythme ascendant puis descendant : la phrase n’est pas équilibrée et indique un pouvoir désiquilibré ». La mauvaise répartition du pouvoir provoque le trouble et fragilise également la noblesse : « invadere, polluere, vastare » : infinitifs de narration et accumulation qui souligne le pouvoir destructeur de la noblesse. De même, syntaxe déséquilibrée qui montre la chute prochaine de la noblesse « quoad semet ipsa precipitavit »jusqu’au jour, où elle s’écroula d’elle –même ». La discorde a un effet ravageur sur le régime en place : elle est comparée à un tremblement de terre : « « permixtio terrae »
b. l’action avortée des Gracques Les Gracques ont œuvré pour répartir plus équitablement les richesses au profit des classes plus pauvres, notamment les paysans. Ils ont entrepris des réformes agraires, une redistribution des richesses. Mais, ici, Salluste insiste plus sur l’échec des Gracques que leur désir de réformes et de justice. L’auteur résume brièvement les actions des deux frères mais la sanction tombe comme un couperet : « necaverat ». Ce verbe apparaît après une longue période qui explique l’action des Gracques.
II) Un texte moralisateur. A) Un style percutant :
Le style de Salluste est