Commentaire mariage de figaro - acte 1 scène 7
L’amour occupe une place très importante dans la littérature, et surtout au théâtre, si l’on en juge par Marivaux ou encore par de nombreuses pièces de Molière. La pièce Le Mariage de Figaro, comédie du XVIIIe, n’échappe pas à cette règle. Ici le dramaturge Beaumarchais met en scène un jeune page épris d’un amour impossible pour sa maîtresse.
Dans la scène 7 de l’acte I de cette pièce que nous aurons à analyser, le jeune page en question, Chérubin essaye de dérober le ruban de nuit de sa maîtresse à Suzanne, la camériste de celle-ci.
Nous étudierons d’abord le personnage de Chérubin, puis nous analyserons en quoi cette scène est caractéristique de la comédie, avant d’examiner son intérêt dramatique dans la pièce.
Dans l’étude du personnage, nous verrons l’amour que Chérubin porte a sa maîtresse, mais aussi celui qu’il semble porter a toutes les autres femmes.
Chérubin exalte le sentiment amoureux l’admiration qu’il éprouve pour la Comtesse désignée affectueusement par la périphrase « Ma belle marraine ». D’autre part, la tournure exclamative « qu’elle est noble et belle ! » nous présente l’impossibilité que cet amour soit réciproque en rappelant à différence de rang social qui éloigne ces deux êtres l’un de l’autre, Chérubin n’est qu’un simple page et la Comtesse appartient à l’aristocratie. Cette phrase montre aussi la timidité du page et le respect qu’il porte a sa bien aimé par l’adjectif « imposante » dont il la pare. Chérubin est littéralement obsédé par sa maîtresse. Nous pourrions presque penser que c’est le caractère impossible de la belle dame qui l’attire. Ainsi la phrase « à tous moments la voir, lui parler, l’habiller le matin et la déshabiller le soir, épingle à épingle ! » mime les activités de la servante auprès de sa maîtresse et transforment en moments sacrés aux yeux de Chérubin les actions les plus simples du moment qu’elles favorisent le rapprochement avec un être d’exception.