Commentaire magnus

422 mots 2 pages
Magnus, c'est le prénom d'un ours en peluche mais aussi celui que s'est donné un homme. Un homme qui a bien du mal à démêler le vrai du faux dans son histoire personnelle à cause d'une perte de mémoire alors qu'il n'avait que 5 ans. Né en Allemagne à la fin des années 30, il réalise peu à peu qui sont ses parents, qu'il connaîtra peu. Son éducation se poursuit en Angleterre chez un oncle puis à 18 ans, Magnus s'évade en allant vivre aux Etats-Unis après un séjour au Mexique. Il y travaille, y tombe amoureux et en revient, plein de tristesse. Le revoilà en Angleterre, et Magnus est toujours paumé, indécis, perturbé.

Difficile de résumer ce livre sous peine de trop en dévoiler; donc je me limite à ça; à première vue, cette histoire ressemble à bien d'autres mais la narration originale en fait une oeuvre à part. Le problème, c'est que cette narration est un peu trop originale pour moi: des chapitres relativement courts entrecoupés de notes, biographies, poèmes destinés à nous éclairer sur la famille et la vie de Magnus. Or, certaines de ces notes ne m'ont non seulement rien apporté (essentiellement les poèmes) mais m'ont paru totalement obscures et ne m'ont en rien aidée à comprendre le fil de l'histoire. Dans l'ensemble, j'ai trouvé le style extrêmement prétentieux avec l'utilisation de mots compliqués pour pas grand chose. Cela aboutit à un style froid qui nous tient à distance de Magnus; du coup, je ne l'ai pas plaint une seconde et n'ai pas éprouvé de sympathie particulière pour lui. Pourtant, avec ce qui lui arrive ç'aurait été légitime.

Voilà, je n'ai pas du tout été emballée et ai même failli décrocher et abandonner plusieurs fois. Le roman n'étant pas très épais, j'ai persisté. J'aurais aimé que Magnus me touche mais Sylvie Germain, par son écriture difficile, n'a pas réussi, pour moi du moins, à lui donner une touche d'humanité.

Dommage.

C'est Moustafette, qui l'a lu récemment, qui m'a décidée à franchir le pas. Elle, a adoré et encore le mot

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